
Maladies
Lors de l'annonce d'une maladie, les patients ressentent une forte angoisse. Cette annonce va être une onde de choc ou le patient va se retrouver propulsé dans un autre monde, le monde médical, toute sa vie va basculer, c’est l’entrée dans une autre vie.
La souffrance psychologique est inévitable, on ne peut ni la gommer, ni la museler.
La maladie va avoir un impact sur toutes les sphères de la vie. On rapporte une rupture de l’équilibre dans la vie familiale mais aussi une rupture dans les rôles sociaux.
La maladie va nécessiter un ajustement individuel dans la famille. Chaque membre de la famille est confronté à ses propres angoisses face à la maladie, à la dégradation physique ou à la mort. La discrétion des familles cache un vécu bouleversant et des sentiments extrêmes, souvent nouveaux : la solitude : la notion de « vide » revient car le proche en malade est loin de tout, de ses activités quotidiennes, de ses repères et même de ses devoirs. L’impuissance : la famille se trouve quelque peu démunie devant son absence de rôle. La culpabilité, de ne pas pouvoir réparer, soulager, sauver, protéger.
Le rôle du psychologue va être d'accueillir la parole du malade ou de sa famille, de proposer un soutien psychologique pour traverser cette crise.